Après avoir défini le nombre d’or et pourquoi il est intéressant pour nous maçons de l’appréhender comme symbole, étudions le du point de vue du Comp :.
Ce degré est le degré du voyage, de la lettre G, de l’étoile flamboyante et des outils. Partons donc ensemble en voyage à travers les usages opératifs et spéculatifs du nombre d’Or.
Au départ de tout se trouve l’humain. Avant même d’être de chair et se sang, il est avant tout une âme cherchant à interagir avec son environnement. Par ses cinq sens, il reçoit les informations du monde pour lui donner corps.
Mais de ces sens et à travers le prisme de l’intelligence, son premier outil, l’homme va avant tout chercher des correspondances. Des relations. Comprendre les liens qui unissent et unifient le grand tout créé par le G :.A :.D :.L :.U :. Cette compréhension, cette analyse, se fait sans aucun effort. Il est naturel chez l’humain de comparer, de voir les formes qui s’emboitent, la fluidité avec laquelle l’univers passe d’un niveau à un autre.
Nous pourrions définir cette capacité comme un sens à part. Un sens qui n’est tout simplement que le sens des mathématiques. Car il n’y a pas besoin de plus pour faire des mathématiques. A la base, oubliez les nombres et concentrez-vous sur les liens. Alors vous verrez que tous nous sommes mathématiciens. Et donc tous capables de recevoir en nous le Nombre d’Or pour ce qu’il est : un lien du plus profond de nous-même vers l’extérieur.
Fort ce sens, nous utilisons notre corps charnel comme outil de base physique. Le corps humain lui-même a été défini dans sa forme la plus parfaite selon Leonard de Vinci suivant le nombre d’or. Le rapport entre la hauteur de l’homme et la mesure de son nombril au haut de la tête est au nombre d’or.
Plus intéressant, l’homme utilise certaines parties de son corps pour mesurer les distances. La canne du bâtisseur, l’outil de référence pour les mesures, comporte 5 unités :
- La paume est la largeur de la paume de la main (sans compter le pouce).
- Le palme, désigne la distance entre l’extrémité de l’index et celle de l’auriculaire (doigts écartés), soit environ 12.36 cm.
- L’empan, est la largeur d’une main ouverte, du bout du pouce jusqu’au bout du petit doigt, soit environ 20 cm.
- Le pied, correspond environ à la taille d’un pied humain. Dans les temps anciens, un pied de Roi mesurait 32,483 cm.
- La coudée, longueur du coude à l’extrémité du majeur mesure environ 50 cm. La coudée royale égyptienne mesure 52,24 cm.
Et quel est le rapport entre ces mesures ? Le nombre d’or.
Le nombre d’or porte en lui le principe du bâtisseur.
Il est au cœur des mesures utilisées en architecture. Utilisé en géométrie il permet de créer le pentagone et l’étoile à 5 branches.
Tout rectangle dont la longueur et la largeur sont aux proportions dorées est dénommé rectangle d’or. Il est traçable facilement à l’aide d’un compas à partir de toute mesure initiale. Et à partir de ce rectangle, en retraçant un carré à l’intérieur à partir de la largeur, la partie restante est aussi un rectangle d’or.
Faisons cela à l’infini et nous avons la base pour tracer une spirale, nommée spirale d’or.
Il est donc raisonnable de penser qu’à partir de ces unités du bâtisseur et ces figures géométriques simples à tracer, les anciens monuments aient un quelconque rapport avec le nombre d’or.
Et même si l’on n’a jamais pu qu’approximer la divine proportion sur la façade du Parthenon ou au sein de la Grand Pyramide, tout ce qui a été construit selon les méthodes anciennes en porte son essence. Jusqu’à l’époque moderne où certains architectes comme Lecorbusier ont été si fascinés par le nombre d’or qu’il s’en est servi comme outil de référence pour certaines de ses œuvres.
Le nombre d’or est une facette en lui-même de l’art du trait. Il est le G de la géométrie. Il est la manière de construire notre étoile à 5 branches.
Il est donc un outil nécessaire du Comp :. qui l’utilisera consciemment ou non dans la construction de son temple intérieur.
Et si je dis consciemment ou non, cela vaut avant tout pour moi car pendant mes recherches je me suis confronté à cette vérité.
S’il est bien un objet qui m’a toujours fasciné, c’est bien l’épée.
L’arme du chevalier, le pourfendeur de ténèbres. L’une des armes de la justice (avec la balance, mon signe astrologique… petit détail de plus). Un objet dont l’utilité guerrière ne m’attirait moins que son esthétique générale. Une arme étrange que celle-ci, apparue dans toutes les grandes civilisations. Une sorte d’extension du corps humain qui apparaît naturellement dans l’histoire comme si sa réalité s’imposait d’elle-même.
Forgée à partir de la terre, chauffée par le feu, soufflée par le vent et trempée dans un liquide, le tout avec si ce n’est de l’amour, au moins de la conscience.
Et c’est à travers la F :.M :. que j’ai découvert une autre utilité à l’épée. Que j’ai eu besoin d’elle non plus comme objet de fantasme ou de décoration mais comme outil de notre Rituel, comme objet de transmission, mais aussi comme canal de énergétique.
Depuis que je suis F :. Exp :. l’épée que l’on m’a prêtée m’a semblée peu en adéquation avec ce que je suis. Notamment dans sa taille, trop petite à mon goût. Trop légère.
J’ai alors cherché une taille d’épée me convenant. Que je sente comme une extension de moi-même. Et c’est après avoir trouvé cette épée que je me suis rendu compte pendant mes recherches que le rapport entre ma taille et cette de l’épée se rapproche étrangement du Nombre d’or.
Ce qui prouve une fois de plus que le Nombre d’Or est un outil primordial du F :.M :., que c’est un nombre qui s’impose à nous. Il fait partie de ces constantes universelles qui géométrisent notre Univers.
Avant d’être un outil sacré, il est avant tout une des facettes du G, non seulement la Géométrie, mais aussi le G :.A :.D :.L :.U :.