Le Nombre d’Or

C’est avec humilité que je me présente devant vous aujourd’hui pour mon premier travail de Mai :.

Tout au long de mon apprentissage, tel l’oisillon, j’ai appris à battre des ailes et à être solide sur mes appuis. J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur des sujets inconnus afin de grandir.

Et pourtant, me voila avec un sujet connu mais pourtant redouté. Je dois prendre mon envol, faire le saut de la foi sans filet de secours. Et là le blocage. Le syndrome de la page blanche, le syndrome de l’imposteur. L’irrépressible idée que ce sujet est tellement vague que je vais m’y noyer dedans.

Que dire de ce nombre d’Or au 3e degré ?

Je suis déjà mort trois fois. Une première fois en tant que profane pour renaître sous la lumière d’Egypte, une deuxième pour entamer mon voyage de Comp :. puis une troisième fois en tant que conduit pour l’esprit d’Hiram. Ma première résurrection m’a fait me poser des questions sur moi-même. Qui suis-je vraiment ? La deuxième mort m’a fait me poser un tout autre genre de question : maintenant que je sais qui je suis, quels sont mes outils, que faire de tout ceci ?

La troisième mort me fait me poser les questions les plus essentielles pour l’avenir : Que faire des secrets qui m’appartiennent et pour lesquels je suis mort ? Où diriger ma lumière ?

Petit à petit j’ai poli ma pierre brute et l’ai faite changer de forme, tel un Pokemon changeant de visage à chaque stade de son évolution. Cette pierre c’est moi. Je suis un homme nouveau, avec un regard un peu plus aiguisé face aux symboles de ce monde.

Et c’est ce monde extérieur qui m’a une fois de plus guidé sur mon chemin.

Je m’en suis aperçu lors d’une conversation avec un ami qui non seulement va illustrer ce propos mais aussi raccrocher les wagons de mon nombre d’or. Car il s’agit désormais de parler de science, du G :.A :.D :.L :.U :., de foi, d’ésotérisme, et de ma place sur cette échelle, quelle soit de Jacob ou en bois.

Tout commence lors d’une conversation à propos du départ de l’homme sur Mars.

Cet ami, rationnaliste et cartésien m’a dit :

« Sur Mars ne devraient avoir le droit de partir que ceux qui ont l’esprit scientifique. Pas de croyants. Personne qui ne croit à des choses que la science n’a pas démontré ou a démontré comme fausses. »

Car pour lui les croyances sont la base du mal qui pousse à croire à des idoles nous désunissant. Et même si l’histoire des civilisations ne peut lui donner tort par certains côtés, cette phrase de sa part m’a ulcéré sans que je ne sache vraiment pourquoi. Un rejet viscéral de cette pensée.

Après tout je suis un scientifique de formation. Mais je crois aussi en des choses merveilleuses et incompatibles avec la science actuelle. Comment réconcilier ces deux faces ? Est-ce même possible ? Dois-je vraiment choisir ?

Le nombre d’or en est un bon exemple. Objet mathématique par essence, il n’est est pas moins exempt de réflexion sur le divin. Sur la construction même de l’univers.

Comme le disait Einstein :

Comment se peut-il que les mathématiques, un produit de la pensée humaine indépendant de l’expérience, décrivent aussi exactement les objets de la réalité physique ?

Albert Einstein

Car tous les grands scientifiques se sont à un moment de leur vie confrontés à cette grande question. Que faire de cet abîme qui nous regarde ? De toute ces questions sur nos origines ? Ce monde de chiffres si parfaits, si élégant, n’a-t-il pas un dessein en lui-même ?

Kepler, grand astronome qui avait lui-même travaillé sur le rapport en le Nombre d’Or et la suite de Fibbonacci, disait :

 La Géométrie a donné à Dieu les archétypes pour créer le monde, et a été transmise aux hommes avec l’image de Dieu ; ce ne sont donc pas les yeux qui la livrent à l’intériorité

kepler

Et le mathématicien Clifford Pickover écrivait dans son livre « la tapisserie de Dieu » :

Je ne sais pas si Dieu est mathématicien, mais les mathématiques sont le métier sur lequel Dieu tisse l’univers. Le fait que la réalité puisse être décrite par des expressions mathématiques simples suggère que son noyau est mathématique

clifford pickover

Selon la vision platonicienne, les mathématiques sont éternelles et universelles, pleinement objectives.

J’ai expliqué précédemment que le Nombre d’Or est une composante de l’Univers. On le retrouve dans la Nature, que ce soit au niveau microscopique de l’agencement de cristaux, que dans le niveau macroscopique avec l’agencement de la peau de l’ananas, des pétales de fleurs, la construction du tournesol. Un agencement qui permet de capter la lumière, et donc le divin, l’énergie.

Toutes ces citations de scientifiques et de mathématiciens démontrent bien le besoin d’une forme de spiritualité pour pouvoir appréhender la science à très haut niveau. Car plus on se penche vers la construction de l’univers et plus on y voit un ordre sous-jacent.

Et nous arrivons alors à un niveau de croyance au sein même de la science. L’établissement pour chacun d’une vérité sur l’origine de l’Univers. Certains en appelleront au créationnisme, à Dieu, à un dieu, à des dieux.

J’en appelle aux nombres, aux outils du G :.A :.D :.L :.U :.

Mes travaux sur le Nombre d’Or ont renforcé ma pensée que les mathématiques sont transcendantales. Qu’elles n’ont pas été inventé par l’homme mais découvertes par celui-ci et laissées par l’Univers lui-même.

Une série de nombres, de constantes qui permettent à notre monde d’être tel qu’il est et qui, si différentes, peuvent donner lieu à des univers différents qui existent peut-être dans des plans superposés que nous ne pouvons encore atteindre.

Le Nombre d’Or, la vitesse de la lumière, l’échelle de Plank, la constante cosmogonique, Pi et bien d’autres, autant de constantes qui façonnent notre réalité et qui une fois découvertes, se sont imposées comme des outils puissants au milieu de l’équation qui régit l’univers.

Fort de cette réflexion, je peux désormais initier un nouveau chemin secret qui me portera où la Lumière voudra bien m’amener. La voie des mathématiques et de la Géométrie comme socle de mon temple. Mon temple intérieur sera l’expression des mathématiques. Cela pourrait sembler restreint de s’attaquer à l’Univers par le biais des mathématiques. Mais cela m’amènera inexorablement vers la numérologie, la Kabale en passant par tous les prérequis ésotériques. Voire même vers des domaines que je ne connais pas encore et qui se révéleront sur mon chemin.

Le nombre d’or a donc été un chemin depuis mon passé vers mon futur. Telle la suite de Fibonacci qui commence de zéro pour ne jamais se terminer. Car le nombre d’or n’a pas de fin. Il est la somme de toutes les connaissances mais demande lui même la somme de toutes les connaissances pour pouvoir se l’approprier. La somme du travail de tous les S :.S :. et F :.F :. qui prendront chacun la relève au fil de l’histoire.

C’est donc avec le savoir de jeune Mai :. que je suis venu vous parler de ce que ce Nombre d’Or a ouvert chez moi comme horizons. Et j’y reviendrai plus tard, fort de nouveaux savoirs, pour partager avec vous ce que j’aurai trouvé.

Et c’est en écrivant ces lignes un 14 mars, journée internationale des mathématiques et anniversaire d’Albert Einstein, que je finis sur ces simples mots :

Pendant que le Nombre d’Or, je continue de m’éveiller.