Ce que ne disent pas les ouvrages consacrés à la franc-maçonnerie, c’est que le travail en loge protège. Il ne s’agit pas ici d’affairisme, mais bien de protection d’ordre spirituel.
Creusons un peu… je ne vous parle pas ici des réseaux fraternels… encore que… si on en croit le vieil adage hermétique qui dit que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, alors, oui, ce sont les réseaux fraternels qui nous protègent… mais pas toujours ceux que vous pouvez voir !
Concrètement, la loge peut être vue comme un accélérateur de particules. Toujours est-il que l’énergie y circule librement et de façon amplifiée sous l’œil bienveillant de nos gardiens visibles et invisibles, qui, à l’heure des travaux incarnent à eux tous, l’âme de la franc-maçonnerie tout entière. A l’heure des travaux certes, mais au-delà aussi certainement… y compris au-delà de la vie !
Les matérialistes diront que nous nous protégeons les uns les autres et ils ont raison. L’union horizontale est déjà très forte, c’est un fait avéré par tous. Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Unie et solidaire, l’âme de la franc-maçonnerie tout entière, qui réunit les frères et sœurs passés, présents et à venir, est vivante en chacun de nous, quel que soit son grade.
Un ami chamane, qui n’aime pas la franc-maçonnerie pour des raisons, disons, «professionnelles», liées à ses pratiques, m’a dit un jour : « comment voulez-vous que je puisse intervenir spirituellement pour aider l’un des vôtres ? Votre égrégore séculaire est si fort qu’il est quasiment impénétrable » ! Et de m’expliquer que pour intervenir, il faudrait pouvoir délier les liens karmiques de protection créés par l’initiation, ce qui est pour ainsi dire, impossible ! Tout particulièrement pour les frères et sœurs qui mènent sur eux-mêmes un travail en profondeur et cultivent, chaque jour qui passe, ce lien qui nous anime.