Nous connaissons le mot, au début il n’est pas forcément évident de savoir ce qu’il est mais ce travail m’a permis de mieux comprendre sa symbolique et ce qu’il représente pour nous et en moi.
Vénérable Maître, et vous tous mes frères et sœurs, en vos degrés et qualités. Mon travail porte sur un autre symbole central du temple, le Naos.
Bon à première vue, il semblerait que mes travaux portes sur des objets qui sont justes sous mes yeux, au cœur du temple ! Les vieux maçons ne souriez pas, je vous ai vu !
J’ai commencé mes recherches par une forte démotivation, un peu de laisser aller en cette fin d’année, alors nouvelle année, on efface l’égo, on évite de trouver des excuses, je mets en pratiques mes propres conseils : « essais, proposes et après on en discute ! ». Alors un bon coup de pied au derrière, on se remet au boulot, je ne suis pas venu pour apprendre à tourner en rond ! Quoi que !
Le mot Naos fut choisi par Champollion pour désigner cette chasse, ou réceptacle où l’on stockait l’idole, tabernacle énergétique et actif reliant à l’infini, à la lumière, au divin. C’est un temple miniature à l’intérieur du Temple. Seul, Pharaon avait la possibilité d’ouvrir et de fermer les portes du Naos, les portes du ciel. Il prit aussi le nom de celta, à l’époque gallo-romaine, à partir de 200 ans après J.C, c’est le jardin à l’intérieur du péristyle qui devint plus tard le lieu de culte, il prit encore bien d’autre appellation selon les religions comme la nef, le saint des saint, ou encore le cœur. Le Naos est ce triangle équilatéral qui fusionné avec sa réplique à l’orient suggère l’étoile de David, on y dépose la Lumière Eternelle, L’Encens et les Joyaux de la Loge, crée par Robert Ambelain, symbolisent l’archétype de la Loi Suprême qui régit l’Univers dont la règle est le support, le livre. Son centre, le croisement de ces bissectrices, est indiqué par le fil à plomb.
Jusque-là, mes recherches étaient accessibles et les résultats pas trop explosifs. Nous allons abordées maintenant ce qui a mis, mes neurones en ébullitions, par chance j’ai évité la vaporisation, et mis mon âme en vibration.
Le Naos, par ces caractéristiques mathématiques nous représente tout d’abord par le chiffre 3, celui de l’apprenti, par son âge, le nombre de pas pour entrer, les questions de la salle humide, les 3 voyages. Il met aussi en évidence la base de toute création : les « 3 Tattvas » dans la philosophie indienne (courant religieux), les « 3 Nadis » (chemins énergétiques dans lequel circule le « Prana », l’énergie vitale pure), les « 3 Gunas » dans les principes du Prakriti (nature primordiale avec le Sattva, Rajas et Tamas), « le Père, Fils et Saint Esprit », ou encore l’Alpha, Beta et l’Oméga. Mais il nous représente aussi en tant qu’être physique, Jésus étant le premier à l’utiliser concrètement pour parler de son corps physique. En effet chaque côté étant respectivement le physique (volonté), l’astral (cœur) et le mental (intellect). Je suis poussé d’y associé 3 couleur respectives, le rouge, le bleu et le jaune, petite dédicace pour le « Master », perturbation shaanique personnelle que je l’espère vous me pardonnerez !
Mais, revenons au Naos, son positionnement est très précis ! Il est au centre du temple, dans la perpendiculaire, il est, par ce fait, la projection de l’image céleste par un point de fuite, le sommet de la pyramide. Dans ce cas il symbolise aussi 3 plans supérieurs, le Causal, le Bouddhique et l’Atmique ou aussi la raison, l’Âme et l’esprit. Associé au Logoïque, l’Adi, le premier éther et racine de l’Akasha, ils forment, dans le Reiki, les sept plans du système solaire, le cosmos.
Je suis content car j’ai peut-être un peu compris pourquoi les chevaliers du zodiaque devaient arriver au bord de leur propre vitalité pour accéder au cosmos, au divin !
Il est le point de fusion entre le temple simple, nous, le temple parfait et l’univers. L’Homme est le microcosme du Macrocosme cosmique. Nous devons donc travailler notre temple intérieur, notre être physique dans ces plans pour conserver cette équilarité, avec la même force, énergie afin de tendre celle symbolisé par les angles de 60° de ce triangle équilatéral. Confucius a écrit « Celui qui ne connait pas sa nature, ne réalisera pas sa destinée ». En travaillant sur les symboles du temple, on nous pousse à comprendre par nous-même, à ressentir afin de mettre en résonances, de mettre en éveil conscient, de mettre à la lumière ces symboles déjà présent en nous. Comme le disait Pythagore : « connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux ». De plus le Naos se nomme aussi le cœur, comme cité plus haut, dans la religion catholique. Par déduction puisque le corps est le temple, nous sommes le symbole vivant de cet être, par nos plateaux nous incarnons les organes de cet Être. Matière formant le spirituel, les degrés représentant les fonctions de cet organisme et l’égrégore nos esprits accordés ensemble.
Quand nous méditons, nous faisons le vide en nous, calme et silence intérieur pour augmenter notre concentration, notre implication. D’où l’importance des odeurs, charbon posé sur le Naos représentant le feu qui transforme les possibilités du Divin. Musique et silence qui rythme le corps au seul battement de résonance. Le sens de rotation symbolisant la circulation du sang et énergies qui parcourent notre être. Le cœur est celui qui permet à la matière d’être animée par l’esprit, son rythme détermine les possibilités, et son ampleur les capacités. Travaillons sur nous même pour trouver notre Naos, et pour permettre à tous d’avancer vers l’illumination intérieure.