De la théorie des Sphères à la musique des Sphères

la théorie des sphères

La sphère terrestre, c’est la représentation de notre bonne vieille terre, de notre planète-mère, la Gaïa de la mythologie grecque. C’est par elle et sur elle que s’articule le cycle de vie de l’Homme. Dans l’être humain, la Materia prima, c’est ADAM, en hébreux ADAMA. Ce nom signifie « sol ». L’Apprenti a les pieds rivés au sol. Lors de son initiation, l’épreuve de la Terre, le passage dans le cabinet de réflexion, lui révèle quel sera son principal travail d’Apprenti, « visite l’intérieur de la terre et en rectifiant, tu découvriras la pierre cachée ».

Descendre au plus profond de lui-même pour se découvrir, découvrir son essence propre, unique, découvrir sa Pierre brute, partout à la surface de la sphère terrestre, le fil à plomb lui indique la direction à suivre, celui du centre, de son centre. Le travail de l’Apprenti est un travail essentiellement égocentré et « terre à terre » C’est ce que symbolise la sphère terrestre.

La sphère céleste

Afin d’avoir une vue d’ensemble du mouvement apparent des étoiles et autres objets astraux dans le ciel, il est utile de les imaginer comme des projections sur une sphère céleste fictive englobant la Terre et centrée à l’endroit où se trouve l’observateur.

Un rythme circadien est un rythme biologique d’une durée de 24 heures environ. Le rythme veille-sommeil est celui qui marque le plus nos vies quotidiennes. Il est présent chez la plupart, voire la totalité des animaux, incluant les invertébrés. Le rythme circadien le plus visible chez les plantes concerne la position des feuilles et des pétales, qui se redressent ou s’ouvrent plus ou moins selon l’heure de la journée.

Lorsque la Terre entame sa révolution circadienne autour de son axe polaire, le ciel semble, aux yeux de l’observateur, se déplacer en sens inverse autour d’un axe. Cet axe traverse la sphère céleste aux Pôles célestes Nord et Sud. Il est perpendiculaire à l’équateur céleste, lui-même parallèle à l’équateur Terrestre. L’observateur du ciel ne verra jamais que la moitié de la sphère céleste, celle située au-dessus de l’horizon et contenant soit le Pôle Nord soit le Pôle Sud.

Le point imaginaire de la sphère céleste situé juste au-dessus de la tête de l’observateur à un moment donné est appelé Zénith; le point juste en dessous de ses pieds se nomme Nadir. L’angle entre les axes PN-PS et Zénith-nadir dépend de la latitude de l’observateur.  Ce méridien coupe l’horizon selon la ligne des points cardinaux nord-sud. L’équateur céleste rencontre l’horizon selon l’axe des points cardinaux est-ouest, évidemment perpendiculaire à l’axe nord-sud.

L’orbite apparente du Soleil

Comme l’orbite du mouvement annuel de la Terre autour du Soleil, appelée écliptique, fait un angle de 23,5° avec l’équateur Terrestre, le mouvement journalier apparent du Soleil sur la sphère céleste ressemble à un cercle, également incliné de 23,5° par rapport à l’équateur céleste.

De plus, au cours du mouvement annuel de la Terre autour du Soleil, l’inclinaison des rayons solaires au-dessus de l’équateur varie et génère des changements de saisons. À notre solstice d’hiver (autour du 21 décembre), les rayons solaires ont une inclinaison de 23,5° au sud de l’équateur où les jours sont les plus longs, tandis qu’ils sont les plus courts au nord de l’équateur. A notre solstice d’été (autour du 21 juin), les rayons solaires présentent une inclinaison de 23,5° au nord de l’équateur où les jours sont les plus longs. Aux équinoxes de printemps et d’automne (autour du 21 mars et 21 septembre), les rayons du Soleil sont parallèles à l’équateur, de sorte que jours et nuits ont une égale durée.

En Maçonnerie

« Né de la poussière, tu redeviendras poussière » dixit l’évangile. Le cycle de vie de l’homme s’articule autour de la terre. Elle accueille l’Homme dans son intégrité physique. C’est par elle également qu’il est éprouvé en premier lieu dans sa phase d’initiation et sa quête de la lumière. Dans cette épreuve de la terre, il est invité à effectuer trois voyages. Le premier voyage se rapporte à l’air, le second à l’eau et le troisième au feu. Tous ces éléments ont concouru à la purification de l’apprenti durant cette épreuve. Ces dernières sont destinées à lui montrer la route qui conduit à la lumière. Une démarche dont la finalité est de dégrossir la pierre brute, en la travaillant avec des outils symboliques, notamment le maillet et le ciseau. Avec ces outils, l’apprenti travaillera sur lui-même, il taillera sa pierre et parviendra à la rendre parfaite à son gré. Elle deviendra la pierre cubique, le chef d’œuvre, aboutissement de son travail. En ayant recours à l’équerre dont la propriété est de rendre les corps carrés.

L’Egypte et la Musique des Sphères…

Pythagore étudia les rapports numériques régissant les intervalles musicaux. Considérant l’harmonie de l’Univers, il fut le premier à ramener les mouvements des sept planètes au rythme et à l’harmonie musicale. Nombreux sont ceux qui, à sa suite, tentèrent de décrypter l’harmonie de la mécanique céleste.

Pythagore considère que les planètes tournent autour de la Terre à des vitesses constantes, suivant des orbites dont l’espacement obéit aux mêmes rapports numériques que les intervalles de la gamme ; chaque planète émet donc un son qui lui est propre, la distance Terre – Lune donnant la valeur unitaire d’un ton.

Il a également déclaré: « il y a une géométrie dans les vibrations des cordes. La musique est dans l’espacement des sphères ». Il a enseigné que les planètes toutes émettent leur propre résonance unique basée sur leur révolution orbitale ; il a pu démontrer que les fréquences des sons ont des rapports numériques et, il a essayé de montrer l’impact des sons célestes sur notre vie sur terre. Ce principe sacré de la Musique des sphères ou  « Musica universalis », est pour moi certainement une connaissance sacrée de l’Égypte ancienne, qui lui fut enseigné par les grands prêtres de l’Égypte.

ce principe se voit dans une certaine mesure représenté dans une peinture située dans la tombe de Rekhmirê, vizir et gouverneur de Louxor pendant le règne du pharaon Thoutmosis III à la nécropole de Cheikh Abd el-Gournah, où vous voyez une égyptienne jouer de la harpe. Tout cette connaissance est incorporé dans la harpe, la harpe portative est construite comme un bateau naviguant dans les eaux cosmiques, les 9 cordes de la harpe représentent les 9 planètes de notre système solaire. La musicienne joue les sons harmoniques des planètes pour guider l’âme de Rekhmirê. Sur le dessus de la harpe, vous pouvez voir la tête du Dieu Shu avec une plume sur sa coiffure. Shu, représente l’espace entre la terre et le ciel. Là, il est dépeint comme en haut d’un mât de bateau ou d’un drapeau parce qu’il représente le vent étant le premier à donner le souffle de vie… et c’est pourquoi son nom signifie : »celui qui s’élève

Philolaos de Crotone (Vème siècle avant J-C), met le Soleil au cœur du  monde : il est le chef de chœur des Muses, dont la musique constitue l’harmonie des sphères. La distance Terre- Lune, valant toujours un ton, il obtient un ordre des planètes qui sera pratiquement stabilisé pour des siècles :

Terre – Lune – Mercure – Vénus – Soleil – Mars – Jupiter – Saturne

Pour arriver au nombre 10 (somme des quatre premiers nombres), Philolaos introduit un feu central autour duquel tourne la Terre, ainsi qu’une anti-Terre (Antichthon), planète cachée, en rotation également autour du feu central.

Platon place les planètes dans un ordre qui lui est propre, sur des cercles concentriques à la Terre, dont les rayons sont proportionnels aux nombres 1, 2, 4, 8, 9, 27. On retrouve par ce biais une échelle musicale de quatre octaves et une sixte majeure.

Ptolémée dont on peut regretter qu’il ait figé le système géocentrique pour plusieurs siècles, met en relation la distance angulaire des planètes sur la sphère céleste : 60° = une seconde  – 90° = une quarte – 120° = une quinte – 180° = une octave.

Depuis le Haut Moyen-Âge et jusqu’à la Renaissance, malgré la suprématie de la vision de Ptolémée, soutenue par l’Eglise, les constructions harmoniques vont s’affiner ; en voici les principales évolutions :

Les néoplatoniciens (Plotin au IIIème siècle puis surtout Boèce au VIème siècle) vont donner à la musique ses lettres de noblesse, en l’associant, au sein du quadrivium (Le terme quadrivium désigne l’ensemble des quatre sciences mathématiques dans la théorie antique : arithmétique, musique, géométrie, astronomie). L’ordre du monde est entièrement subordonné au Principe supérieur, l’Un. L’univers se déploie en une quadruple hiérarchie : l’Intellect cosmique, l’Ame cosmique (dont les planètes), le Règne de la Nature (monde terrestre) et le règne de la Matière. L’homme est invité à rechercher l’union mystique avec le centre de l’Univers. La gamme musicale des planètes est descendante au fur et à mesure de leur éloignement de la Terre, de la Lune jusqu’à Saturne.

Au XVIème siècle, Copernic développe l’argumentation suivante : « Dieu est infini, donc sa création l’est aussi » ; il n’y a pas de centre dans l’infini, donc la Terre ne peut être au centre. Il admet toutefois que le Soleil, au centre du système planétaire, est probablement le centre de l’Univers et en situant ce dernier au centre de l’Univers, il déplaça la terre au rang de planète. Cette théorie a bouleversé l’histoire de l’homme, en lui faisant comprendre qu’il n’est plus le nombril de l’Univers.

Quelques années plus tard, un astronome danois, Brahé, démontre que l’orbite des planètes est ovale et réduit ainsi à néant la conception des sphères. Et enfin, à notre ère, la science et l’astrophysique nous précisent que le soleil n’est pas le centre de l’univers.

C’est principalement à Kepler, au début du XVIIème siècle, que l’on doit l’achèvement de la conception harmonique de l’Univers. Le Soleil est le moteur du mouvement des planètes : celles-ci tournent en orbite elliptique autour du Soleil qui occupe un des foyers. Kepler établit une relation entre le demi-grand axe de l’orbite planétaire et sa période de révolution : plus la planète est éloignée du Soleil, plus son déplacement est lent. La vitesse angulaire de la planète, mesurée en secondes de degré par jour, fournit la fréquence de la note émise par la planète.

Et que découvririons-nous encore demain, à ce rythme ?

Cette vitesse angulaire n’étant pas constante pour une planète (elle passe par un minimum au point le plus éloigné du Soleil – l’aphélie – et par un maximum au point le plus proche – périhélie -), la planète émet une mélodie dont l’ambitus (intervalle entre la note la plus basse et la plus haute) est fonction de l’excentricité de l’orbite. Ce qui est remarquable, c’est que les rapports entre aphélie et périhélie de chaque planète coïncident avec les rapports de fréquence des intervalles musicaux (octave, sixte, quinte et quarte).

La situation de l’orgue en tribune, symboliquement placé entre terre et ciel, justifie-t-elle à elle seule que l’on s’intéresse à l’harmonie qui se dégage de la musique des sphères célestes ?  Toutefois, il me semble opportun de citer en préambule un extrait de la Lettre de Jean-Paul II aux artistes (avril 1999), «  devant le pouvoir mystérieux des sons et des paroles, des couleurs et des formes, vous avez contemplé l’œuvre de votre inspiration, y percevant comme l’écho du mystère de la création, auquel Dieu, seul créateur de toute choses, a voulu en quelque sorte vous associer. »

Il existe un grand mystère antique, qui puise ses racines dans la nuit des temps, le secret de la Musique des Sphères. Pythagore nous a transmis ce mystère et sa clé. La force du son est connue depuis la plus haute Antiquité. Mais de quelle force s’agit-il ?

Musica universalis(lit. musique universelle) ou musique des sphères,  est un concept de la philosophie antique qui concerne les rapports entre les mouvements des corps célestes – la Soleil, la Lune et les planètes – comme une forme de musica (musique en latin médiéval). Cette « musique » n’est pas  vraiment audible, c’est un concept harmonique, mathématique ou religieux. Cette idée intéressa les théoriciens de la musique jusqu’à la Renaissance, influençant toute sorte de savants.

Wikipedia

Notre époque industrieuse et mécanique s’est focalisée sur un tout petit aspect de la science sonore : celui de la reproduction et de la conservation du son. Il y a tant d’autres aspects, tant d’autres propriétés du son qui nous sont inconnues, mais que la haute Antiquité connaissait fort bien. Certains sons suraigus peuvent casser le verre ou le cristal. La Bible évoque le rôle destructeur de certaines fréquences sonores dans l’épisode des trompettes de Jéricho : Josué conduisait l’armée juive contre les Philistins retranchés derrière les hautes murailles de Jéricho. Les Juifs embouchèrent leurs trompettes, ils firent le tour de la ville en les faisant sonner. Au troisième tour, les murailles s’écroulèrent. On sait qu’un régiment qui marche au pas peut faire s’écrouler le pont le plus solide : c’est la raison pour laquelle les troupes ont pour consigne d’arrêter le pas pour franchir un pont. Les murailles d’une ville peuvent-elles s’écrouler pour la même raison ?

La marche au pas fait vibrer le pont parce que le pas de dizaines d’hommes frappe le tablier en cadence. Pour peu que cette cadence corresponde à la fréquence du pont, il s’écroule. Même un pont moderne ne résiste pas. Quand un vent violent le soumet à une vibration qui correspond à sa fréquence, il va se tordre et se disloquer de façon d’autant plus spectaculaire qu’il est haut et long. C’est pourquoi on teste en soufflerie des maquettes de tous les futurs ponts, comme des fuselages d’avion.

Les allées couvertes furent jadis positionnées sur des chakras de la terre. L’énergie tellurique y pulse encore, bien souvent, pour peu que le fil d’eau souterrain ne soit pas tari ou dévié pour les besoins agricoles. Les dolmens comme les églises sont des constructions sacrées. Leurs pierres polarisées transmettent l’énergie de manière optimale pour peu qu’ils soient encore animés par un cours d’eau souterrain.

Les allées couvertes comme les cryptes concentrent sous leur voûte une énergie tellurique puissante qui en fait des portes vers le grand ailleurs. Et c’est bien ce qu’elles sont d’après leurs bâtisseurs, les Tuatha Dé Danaan. Dans la mythologie celtique irlandaise, (« Tuatha » étant de même origine que « Teuton », la formule signifie « gens de la déesse Dana » ou « tribus de la déesse Dana »[1]), sont des dieux qui viennent de quatre îles du nord du monde : FaliasGoriasFindias et Murias ; de ces villes mythiques ils apportent cinq talismans : la lance de Lug, l’épée de Nuada, le chaudron et la massue de Dagda et la Pierre de Fal.

Ils les nommaient « portes du Sidhe ». Le aos sí ou aes sídhe (irlandais : « habitant du sidh ») est un peuple ou un être surnaturel lié à la mythologie celtique des Gaëls, plus ou moins confondu avec les divinités Tuatha Dé Danann dans la littérature gaélique médiévale.

Pour ce peuple de géants, le Sidhe est un monde parallèle qui présente bien des points communs avec le monde astral bien connu des médiums, des chamanes et des guerriers du Nagual. Un nahual ou Nagual est, dans les croyances mésoaméricaines, un être mythologique de nature double, à la fois humaine (ou divine) et animale. La forme animale du nahual est le plus souvent un canidé (coyotechien, chacal), un rapace[], un âne ou une dinde[], mais peut être aussi un animal plus puissant comme le jaguar. Le nahual peut utiliser ses pouvoirs pour faire le bien ou le mal[].

La pratique m’a montré comment ces portes peuvent s’ouvrir, et jusqu’où elles peuvent mener. Il y a l’art et la manière de rouler sous la table de pierre. On peut se servir de sa puissance, focaliser son intensité sur la destination ou la personne de son choix pour y être aussitôt. En astral, s’entend.

Les Fréquences de cette musique céleste communiquent avec l’Intelligence Divine du corps à un niveau cellulaire élevant ainsi la conscience de chaque cellule. Alors que la musique apaise et réconforte les cellules, la capacité du corps à se guérir lui-même est accrue. Cette musique sacrée est compatible avec « tout ce qui est » et travaille en harmonie avec toute modalité de guérison ou traitement médical. Cette musique est une bénédiction, elle entre en résonance avec toute forme de grâces et vient accroitre l’efficacité de tout traitement et particulièrement le cancer.

L’univers de la matière et ses univers parallèles holographiques sont tous interconnectés en de complexes  formes cosmo métriques qui sont l’œuvre sacrée de la Création. Ces formes, un treillis composé de figures géométriques et de liens dans l’espace, constituent la substance même de plusieurs niveaux de réalité. Elles sont donc encore pour vous une abstraction assez difficile à imaginer. Rien n’est disproportionné ou désordonné dans l’univers ; Tout est en parfaite harmonie, interdépendant, unifié – Un ! On retrouve autour de chaque corps céleste le design sacré d’une formation cristalline d’une époustouflante beauté conforme au plan cosmo métrique et dans lequel tout est en constante évolution ascendante – selon une perspective linéaire pour l’âme en quête de perfection.

Cette structure holographique divine est en perpétuel mouvement, tournoyant au rythme de la Création tout entière.

Le tournoiement de ces structures cristallines crée une note maîtresse pour chaque corps céleste, laquelle note est appelée « fréquence wam ». Elle propulse la rotation des planètes, des lunes et même des étoiles. C’est la même chose en chacun de vous. La rotation des roues d’énergie (chakras ?) de votre propre réseau d’énergie forme la musique de votre âme, votre codage sonore personnel.

Dans le cosmos, chaque âme est entourée de son propre réseau cristallin. Chacune possède sa clef principale et sa note spéciale… L’aptitude à percevoir la musique des sphères est un don acquis par les maîtres parmi vous qui sont fort avancés sur la voie de l’illumination spirituelle

Quand on fait vibrer un bol tibétain sous une allée couverte, on a l’impression que le son vient de nulle part. Ou plutôt de partout à la fois. On est au cœur du son, emmitouflé jusqu’aux oreilles dans la vibration sonore, et la porte s’ouvre. La porte qui est en nous depuis toujours. On peut avoir besoin d’un lieu et d’un son pour ouvrir la porte. Mais le dolmen n’est pas la porte. Ni le son. La porte est en toi.

Pour conclure, veuillez écouter la plus ancienne musique connue, elle vient de Sumer, elle était jouée il y a 5500 ans…

« Il existe un autre monde au dedans de celui-ci
La frontière est intérieure et le temps s’arrête ici. »

J.B.

24/01/2015